Louise Desrenards on Sat, 5 Jan 2008 22:12:42 +0100 (CET)


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[nettime-fr] Pour Marina Petrella


Pour ma part bien indisponible et pas trÃs bien en point à la fin de
l'annÃe 2007, passÃes les premiÃres informations solidaires pour la
libÃration de Marina, je n'ai pu m'engager à suivre les rÃunions de
soutien ; mais je suis toujours lÃ, attentive à ses actes et
concentrÃe pour porter l'espoir d'une raison renouvelÃe de l'Etat
franÃais à son sujet, comme à celui des italiens qui avaient pu vivre
en paix en contribuant à la paix ici, en France...

Que les intÃrÃts financiers et de marchà des lobbies de notre Etat
aujourd'hui globalisÃ, dÃcidÃment bien loin de la singularità qui fit
sa puissance internationale, soudain s'en soient mÃlÃs sous le second
septennat (plebicitÃ) de Jacques Chirac, qui tenait jusqu'Ã son
ministre de l'intÃrieur, ne doit en rien nous dÃcourager d'un retour
rÃversible des points de vue les plus justes, sur les situations
collectives prescrites.

Et il ne faudrait pas dÃsespÃrer totalement de notre prÃsident actuel
quoiqu'il arriva au pouvoir contre toutes nos idÃes, qui demeure quand
mÃme le ministre du statut des musulmans en France (malgrà toutes les
bavures qu'il put cautionner ou instrumenter ensuite, comme ce sont
des contradictions qu'il ne faut pas ignorer mÃme si elles sont
lourdes), avant d'avoir Ãtà cassà pour Ãtre contrÃlà par devenir
lui-mÃme le survivant triomphant..
Il peut et pourra encore changer d'oà qu'il vienne et oà qu'il
aille... AprÃs les grands rÃcits nous entrons dans l'Ãpoque alÃatoire
de l'environnement, des circonstances, et du hasard sÃlection, celui
de l'Ãmergence gÃnÃralisÃe y compris des Etats, d'autant plus
imprÃdictible qu'on tentera de la maÃtriser, Ãmergence qui
contrairement aux apparences des conventions ne pourrait pas mal jouer
pour nous : car nous sommes les particules inopportunes par leur
diffÃrence, absolument nÃcessaires à la vitalità du systÃme, sans
lesquelles il ne pourrait que mourrir à lui-mÃme, par lui-mÃme. Et
donc s'il veut vivre de lui-mÃme, ce ne pourra Ãtre qu'Ã accepter
enfin ce qui le dÃrange.

De lÃ, nous voici encore et toujours face à la guerre civile refoulÃe
par le pouvoir de la partie qui a gagnà dans les derniÃres dÃcennies
italiennes, et son Ãternelle volontà de faire disparaÃtre ses propres
traces, pensant y parvenir en incarcÃrant la parole de ceux qui se
souveniennent d'autant mieux qu'elle les pourchasse sous sa forme
lÃgitime (comme Mussolini autrefois voulut faire taire Gramsci qui
devrait rester enfermà "jusqu'à ce qu'il ne puisse plus penser" --
mais les temps ont changà car aujourd'hui la parole est libre, celle
de la rumeur rÃcurrente, random des machines arborescentes que rien ne
pourra plus arrÃter, puisqu'elle n'est plus celle des humains qui
l'ont informÃe...)

ForcÃment, au contraire du trans genre italien, ses proies
diffÃrenciÃes par le harcÃlement assument au grand jour leur passà tel
qu'il fut diffÃrencià et opposÃ. Mais les anciens activistes italiens
aussi ont changà et ont le droit de changer -- leur vie ne France l'a
prouvÃ.

En 2008, je m'innoverai donc en post-gaullienne pour "gueuler" : AMNISTIE !

C'est la seule issue toujours intelligente mÃme aprÃs le politique.

ET SI LE PAYS DES CONFLITS N'A PAS SU CHANGER SUR LE FOND, ALORS : PAS
D'EXTRADICTION POUR NOS RÃFUGIÃS !

Ainsi l'amnistie ce sera de fait pour les deux cÃtÃs.
L'un des deux anciens adversaires s'est trouvà en situation lÃgale de
s'amnistier par lui-mÃme, grÃce au renouvellement de ses alliances
intÃrieures, dans le cadre externe de la perte d'autonomie franÃaise
soudain soumise à l'OTAN attribuÃe gÃnÃralement à la nouvelle Europe,
et dans celui de la globalisation financiÃre associÃe aux marchÃs de
l'armement et des ressources voyant leurs intÃrÃts dÃlocalisÃs, alors
les changements de l'infrastructure nationale italienne crurent se
refaire une virginità europÃenne, portÃe par la globalisation des
ficelles de la DÃfense secrÃte amÃricaine qui toujours avait eu prise
sur l'italie depuis la LibÃration et pendant la Guerre froide...

Bien sÃr je suis de ceux qui pensent qu'assumer le passà pour Marina
est aujourd'hui la preuve mÃme de son sens des responsabilitÃs
collectives pacifiques et transmissibles, dans une position
individuelle intelligente à une Ãpoque globalement et ponctuellement
dÃsinformÃe comme la nÃtre, oà sa position à elle, comme quelques
autres, rÃinstalle du sens.

Nous savons bien que les adversaires de l'Ãpoque ont ensuite pris le
pouvoir sous un rÃgime de la justice italienne cumlulà avec la
question de la rÃpression de la mafia sicilienne, quoiqu'ayant forgÃ
des juges hÃroÃques, justice au bilan global bien contestable, car non
seulement cela a dÃplacà la gÃographie mafieuse, au lieu de supprimer
le crime, mais de plus cela a donnà un pouvoir lÃgitime à l'autre
partie de la guerre civile qui avait eu lieu dans ces annÃes de plomb,
à coexister par de nouvelles alliances de l'extrÃme droite mutÃe dans
les centres, pour imposer leurs intÃrÃts persistants dans le cadre des
commissions europÃennes. Le tout profitant de la pression amÃricaine
forte du 11 septembre pour modifier les droits de l'homme et la quÃte
d'autonomie hÃritÃs des LumiÃres, qu'Ã tort nous avions pensÃs
imprescriptibles...


Maintenant ce seront les droits de l'autre (vaste programme;-)


Laissez libre Marina Petrella : sa prÃsence sociale est nÃcessaire Ã
la santà de la vie publ:ique en France (puisque l'italie ne se
prÃoccupe pas de la sienne).

Marina Petrella, c'est moi !
C'est Toi !

Tous nos voeux vigilants pour toi en 2008 Marina !
Pour ta fille et ton compagnon, pour toi, pour nous,

LibÃrons, LibÃrez Marina Petrella !





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