Louise Desrenards on Tue, 28 Sep 2004 07:58:22 +0200 (CEST)


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[nettime-fr] FP Meny : la culture des arts


----- Original Message ----- 
From: FP Meny
To: fp.meny@free.fr
Sent: Monday, September 27, 2004 4:47 PM
Subject: la culture des arts



Avec l'âge, la politique culturelle publique est devenue stupide. Sa
cervelle s'est vidée. Elle se croit pleine de bonnes intentions - ici, « je
crée en première mondiale », là, « je mets le meilleur de l'art à la portée
de tous », ailleurs « l'éducation artistique ouvre la voie des arts aux
élèves ») - alors que, statistiques en main, rien ne confirme ces fariboles.
La politique culturelle ne fait que s'écouter parler. Elle s'admire
elle-même, délivrant, en majesté, ses bienfaits à tous ceux qui n'en ont
rien à battre !!! Stupide, comme il l'était, elle aura le sort de Narcisse.



En pratique, qu'elle soit d'Etat ou des collectivités, la politique
culturelle vit sur ses acquis et pire elle les croit sûrs, au point de ne
jamais s'interroger sur la pertinence de ses finalités d'origine. Ses
acteurs se figent dans un silence de plomb : « Nous avons déjà les
intermittents à traiter sous perfusion ; pour les fondements de cette
politique publique, on verra plus tard, au prochain rapport Latarjet !!!
Pour l'instant, si "nos" subventions arrivent parce que l'on répond aux
attentes des électeurs influents ou des touristes qui rapportent, continuons
à nourrir les consommateurs de spectacles de 20h30 à 22h30 !!! Il suffit de
nous vendre au décideur public le plus offrant qui calcule "notre"
subvention sur le nombre de lignes dans les médias, si possible de renommée
nationale ». Cette routine vaut mieux que les questions inutiles sur les
fondements de tout cela, ou version Roussel, « il n'y a pas de problèmes
puisqu'il n'y a pas de solution ».

Empêtrée dans ses veilles lunes, la politique culturelle est au fond lâche
et oublieuse des ambitions de ses figures légendaires. Elle est tout
bonnement nulle d'avoir perdu ses utopies, car mis à part ses volets
patrimoniaux, elle vit dans un enclos qui n'intéresse plus que ceux qui y
pénètrent, soit 10 % (au maximum) d'adultes du monde occidental !!! C'est
bien peu de choses pour une politique publique aussi bavarde qui se vante de
parler au nom de l'universalité de l'art et de ses bienfaits auprès des
populations incultes. Elle ressemble de plus en plus à un défilé de veilles
voitures, certaines de collection, qui se déroulerait dans un stade fermé,
avec des hauts parleurs qui inonderaient le monde des vivants de promesses
inaudibles sur la beauté du spectacle qui ne lui est plus destiné : « Venez
admirer la "Malraux 60", une superbe conquête de l'universalité de la
création et du patrimoine de l'Humanité, la "Lang 81" une fantastique
aventure de la dynamique artistique, la "Vilar années 50" élitaire pour
tous, la "Développeuse culturelle" construite en Maison de la culture, notre
Concorde à nous, toujours en fonction malgré son grand âge !!! »

Dans l'enceinte fermée du stade, sol y sombra, les financeurs et financés de
la « DEMOCRATIE CULTURELLE » applaudissent à tout rompre (36 ! 36 ! Léo !
Léo ! MJC ! MJC !) dès que les inquisiteurs de la « DEMOCRATISATION
CULTURELLE » (uniquement coté sombra), moins nombreux mais plus rusés,
héritiers de dame Laurent, comptent leurs cassettes d'argent public,
remplies à raz bord depuis quarante ans au nom de la vraie création
artistique, seul remède à la médiocrité de la médiatisation absolue du
monde. Mais ainsi enfermée dans ses dogmes, la politique culturelle n'existe
plus que par ses propres convictions intimes. « N'est-ce pas la pire
tristesse de l'être que de refuser de voir sa fin ? ». C'est donc le pire
moment pour cette politique publique de la culture qui ne voit pas que sa
légitimité a atteint son terme, qui continue de s'enfermer dans ces veilles
gloires, qui s'interdit de s'interroger sur elle-même, qui prend les
observateurs des politiques publiques pour des crétins alors qu'ils ne sont
plus dupes de sa vanité, qui croit dur comme fer qu'avec ces minables
arguments sur « l'universalité de la création » et « l'accès de tous à la
culture », elle va maintenir ou augmenter sa légitimité dans l'espace si
convoité des politiques publiques.

On sait pourtant que dans notre Europe fort libéralisante, l'accès à la
politique publique est un combat difficile, un luxe qui mérite de sérieux
arguments et non des balivernes de dîners en ville. Pour avoir droit à cette
légitimité publique, il vaut s'y préparer, il faut d'abord savoir ce que l'
on fait. Il faut aussi être capable de le faire reconnaître par les autres
acteurs de la politique publique, culturelle ou pas. Chacun le sait. Par
conséquent on pourrait croire que le débat sur les fondements de la
politique culturelle publique est continuellement ouvert avec des échos
réguliers en page centrale du Monde ou de Libé. Que nenni !. La refondation
à la Jacques Rigaud est morte depuis longtemps et le récent rapport Latarjet
à force de vouloir ne vexer personne cultive la chèvre et le chou, comme si
le temps du consensus mou était encore pensable dans un tel état de crise.
Nulle part (ou presque, avec une pensée émue pour la ville de Nantes par
exemple) ne se prépare un autre avenir pour la légitimité de la politique
culturelle que la pâle reproduction des messages du passé. La seule question
qui vaille est donc ignorée, pour laisser, la peur aux ventres, la
discussion tourner à vide et dans l'illusion autour de l'intermittence.
Pourquoi ce silence étrange face aux désastreux mensonges de la politique
culturelle publique ? La réponse est simple parce que tout le monde s'en
moque : ceux qui en bénéficient n'ont guère de raisons d'anticiper des
changements qui ne seront certainement pas à leur avantage et ceux qui n'en
bénéficient pas s'en passent aisément. Chats échaudés, ils ne demandent
évidemment pas que se renforce un outil public de culpabilisation de leur
sous-culture !!! Pas folle la guêpe !!

Toutefois, la légitimité de la politique culturelle est trop fissurée pour
que le statu quo persiste longtemps. Même les accros d'Avignon (en juillet
seulement !!!) finiront par douter de leurs certitudes. D'ailleurs, l'
impensable vient d'arriver sous la forme d'un livre de l'hyper-légitimité
intellectuelle : Bernard Lahire dans La Culture des individus(1) fait l'
analyse critique des statistiques du ministère de la Culture sur les
pratiques culturelles des Français et, de là, on voit que le rideau tombe.
Non pas que les idées soient nouvelles - elles ont la force de l'évidence
pour ceux qui ne croient plus aux dogmes de la politique culturelle - mais
la force de l'auteur vient de son habileté à faire triompher l'idée de «
parcours individualisés » « imprévisibles » dans la multitude des domaines d
'arts et de cultures.

Fini le simplisme de Finkielkrault et la religion de la culture universelle
légitimement dominante sur toutes les autres cultures, avec d'un côté ceux
du paradis qui sont dedans, qui écoutent la messe quotidienne de France-Cu
et les autres qui sont en enfer, les yeux baissés, ou plutôt rivés, sur la
télé du salon. Enfin, l'ère de l'ombre et de la tyrannie de l'art universel
copieusement illustré par La Défaite de la pensée (qui s'est bien vendu
merci !!) est mise en pièce par des combattants du même milieu. Partout chez
Lahire du « cheminement particulier », des trajectoires de cultures et de
jeux symboliques qui s'entrecroisent dans la complexité. Il n'y a pas de
honte pour Wittengstein à adorer les films de série B, ni pour Freud à
détester la musique. Nous voilà sauvés ; on peut être dans la culture sans
devoir singer pour être crédible les voix caricaturales de la légitimité
culturelle telles qu'on les aime à « Peinture fraîche ». Lahire nous
rappelle en fait que la légitimité culturelle est multiple et combattante.
Elle emprunte bien la voie royale des grands propriétaires de la politique
culturelle publique mais elle se découvre aussi dans les chemins de cultures
plus ignobles (du Bordelais évidemment - merci Laurent !). On est loin du
temps où Malraux pouvait déclarer officiellement que la politique culturelle
était là pour délivrer le peuple des forces qui l'aliènent et lui
interdisent l'accès aux ouvres de l'Humanité. Il est ainsi redit par Bernard
Lahire que le principe de l'universalité des arts majeurs n'est qu'une
vision particulière de quelques-uns. D'où l'on tire, conséquemment, que
cette vision de la politique culturelle ne peut s'imposer comme seule vision
de l'intérêt général. On peut donc commencer à réfléchir aux vrais enjeux de
la politique publique culturelle et de son opposé la politique publique
artistique ! Ouf de soulagement. On a le droit de penser sans se faire
lyncher !!!!

Les nouvelles bases de ces politiques sont déjà dans les pratiques de
nombreux acteurs qui, dans le contexte enfermé du moment, ne s'en vantent
guère. Il suffit de les lire car elles ont déjà été écrites. Pour ceux qui
voudront voir avant de se lancer dans ce nouveau monde de la politique
publique « arts et cultures » (avec des « s » évidemment) il faudra payer.
Voici le devis :

Première tâche à financer : en finir avec les déclarations d'intention
faisant office de définition de l'intérêt général du type « Notre politique
a pour but d'offrir à tous les citoyens du département le meilleur de toute
la création ». Passons plutôt à définition de FINALITES POLITIQUES que les
acteurs pourront traduire en « OBJECTIFS de politique culturelle » lesquels
évidemment seront formulés pour être EVALUABLES, sinon, à quoi bon !!!! Il n
'y a pas outrage à afficher que la politique culturelle répondra aux «
attentes des citoyens » c'est-à-dire au goût des habitants électeurs ou des
touristes dépensiers. Assumons un tel choix de politique publique, mais
arrêtons de faire croire que c'est au nom de la « qualité » ou de « l'
exigence » artistique, de l'universalité des arts, des vraies valeurs de la
création, que l'on distribue de l'argent public au bénéfice des pauvres
ignares qui, bien sur, n'iront pas là où l'on voudrait qu'ils dirigent leur
pas et leur goût !!! Il est temps d'ouvrir sans honte les raisons d'être de
la politique culturelle. Vive la vie ! Du moment qu'à l'arrivée on se paye
pas de mots alibis et de déclarations d'intention gratuites et que l'
évaluation de la pertinence des choix culturels soit vraiment partagée et
comprise par tous, sans mensonge, ni trafic de réalité.

Il faut ainsi comme première tâche reconstituer dans la politique culturelle
publique le triangle « Finalité - Objectifs - Evaluation ». On en est encore
loin, dans nos villes et nos villages distributeurs de subventions sur de
vagues promesses de bonheur artistique partagé !!!

Deuxième tâche lourde à encaisser : arrêtons d'avoir la prétention de croire
qu'il y a des domaines artistiques qui, par leur seule pratique,
produiraient de l'art. Le conformisme est partout ; l'ennui comme le
médiocre aussi !! L'artiste vient après, quand il vient. Conséquence, le
projet théâtral, musical, chorégraphique ou plasticien ne peut pas se donner
comme artistique par le seul énoncé de son domaine artistique de référence.
Il ne peut attendre sa subvention du seul pouvoir de sa discipline de
prédilection. Arrêtons de dépenser de l'argent public avec les projets
artistiques qui ne sont tels que par l'effet de « la toute puissance de la
pensée ». Préférons une politique publique finançant les TRAJETS (merci
Ferdinand) plutôt que ces « projets artistiques » vaniteux qui sont déjà
coincés dans leur monde clos.

Mettons donc l'argent public sur les trajets des individus et des groupes
dont la vitalité des pratiques symboliques les fait échapper au destin
imposé par leur position sociale (et culturelle). L'art ne peut guère être
autre chose que du conformisme défénestré. Il naît ailleurs, hors des normes
des domaines artistiques qui ne sont que son passé. La politique publique ne
peut pas dire : « J'ignore ces trajets bizarres que mes inspecteurs de la
création ne savent pas nommer. J'attends que les nouveaux conformismes s'
installent avant de faire ma cuisine ; je laisse pour l'instant dans la
petite casserole les émergences artistiques et je financerai plus tard. »
trop tard évidemment !!! Etre dans l'art et non dans le confort du déjà vu,
voilà la noble deuxième tâche à organiser sur des bases nouvelles.

La troisième tâche est trop coûteuse pour les rétrogrades de la politique
culturelle : ne confondons pas politique publique culturelle et politique
publique artistique. Militons tous pour une politique publique culturelle
efficace dans son accompagnement des pratiques culturelles les plus
diversifiées avec toutes les bonnes raisons sociales et économiques de
mettre la consommation de spectacles dans la vie du quotidien, dans les
fêtes, festivals et événements (certains appellent cela « la diversité
culturelle »), mais ajoutons aussitôt « Mettons le paquet sur les politiques
publiques artistiques qui parient avant tout sur les symboliques
bouleversantes. » Là on ne rigole plus, car quel élu saura assumer les
délires des créateurs en création ? (Pour les créateurs qui ne créent plus
que du conformisme, ce n'est pas très compliqué. c'est même très bien porté
dans les soirées cultivées !!)

Conclusion que je ne rappelle pas pour ne pas passer pour un radoteur : la
loi doit pouvoir permettre aux collectivités (donc aux élus) de mettre de l'
argent public sur des pratiques « en voie de qualification d'artistiques »
sans être considérées par leurs électeurs comme politiquement responsables
de ces turpitudes et de ces excès symboliques (version « Présumés
innocents » au CAPC de Bordeaux !) Séparer la décision politique de la
décision artistique est un préalable à toute politique publique des arts !!
Ce n'est certes pas un préalable à la politique culturelle, qui doit rester
sous la responsabilité des politiques, par définition des enjeux culturels
de nos sociétés complexes. Par contre, pour l'artistique, le principe est
indépassable. L'autonomie de principe du choix artistique vis-à-vis du
politique est bien connu des ex-Maisons de la culture. Elle a par contre été
oubliée depuis, par faiblesse des acteurs culturels. Les EPCC et autres
bricolages institutionnels anéantissent ainsi les fondements mêmes de ce que
l'on pouvait appeler à juste raison « l'exception artistique » (exacte
opposée de la diversité culturelle). L'idée re-fera son chemin si l'on en
juge déjà par le rapport Latarjet(2) sur les intermittents qui fait
timidement une incursion dans cette voie inévitable de la séparation du
politique et de l'artistique.

Quatrième tâche dont nul ne veut assumer le moindre coût : l'évaluation de
la politique publique artistique. Attention TABOU, les intermittents et
leurs patrons sortent leurs fusils : « qui peut prétendre nous évaluer ? »
et chacun de couvrir cette vision stupide de l'auto-déclaratif des valeurs
artistiques, même les plus alter des alter-mondialistes, ceux qui n'ont pas
un centime de la politique publique, emboîtent le pas pour dire : « On a
rien, pas d'argent public, mais si on en avait, on ne voudrait pas être
évalué par quiconque ».. Qu'y a-t-il de plus stupide ? On crie non au
business culturel, non aux cultures des télés, on ne veut pas subir la
dictature du fric et du marché mondial globalisant. Il nous faut de l'argent
public pour survivre, mais on ne veut pas de critères d'entrée ou de sortie
de la politique publique !!! On est dans l'art de droit divin, dans l'
auto-proclamation de son propre super pouvoir artistique et, donc, la
subvention (« notre » subvention) s'impose sans discussion !!! A prendre
ainsi l'Etat et les collectivités pour ce que ni l'un ni les autres ne sont,
à savoir des fondations, les acteurs de la culture sont en train de perdre
les atouts que leurs prestigieux prédécesseurs avaient engrangés pour eux
dans le dur combat de la politique publique.

Pour le dire autrement, il y en a marre de voir des acteurs réclamer des
subventions comme un droit du ciel sans se poser la question de l'évaluation
de leurs pratiques. Continuons de nous boucher les oreilles et de nous
bander les yeux, il ne restera bientôt que les cendres de la politique
publique d'exception artistique à la française, il ne restera que le
conformisme culturel qui plait aux mieux installés et répond aux attentes de
la majorité des électeurs, ce qui, sans nul doute, est bien utile à la
stabilité de la société !!! Au mieux, par jour de grandes manifs, on
laissera quelques sous à la « diversité culturelle », juste le temps de
faire croire que l'argent public culturel ne va pas uniquement aux
institutions les mieux loties. La diversité comme alibi !!!..Beau programme
pour construire l'avenir de la politique publique des arts et des cultures !

Pourtant, un jour ou l'autre, il va falloir payer cher le droit de se
maintenir dans la politique, culturelle ou artistique, publique. Il en
coûtera beaucoup pour engager une vraie et solide politique d'évaluation des
actions artistiques. Pour l'heure, on s'en tiendra à cette menace sans
vouloir rappeler les principes d'évaluation qui conviendraient parfaitement
aux enjeux du siècle : « Evaluation contractuelle, contradictoire et
publique ». Bis repetita !!!

Last but not least, la tâche suprême sans laquelle les tâches précédentes ne
seraient rien : la politique publique culturelle (je ne dis pas artistique)
ne sert qu'à ceux qui en usent. Ils sont consommateurs et producteurs de
pratiques culturelles particulières qui ont été baptisées « d'INTERET
GENERAL » par la vertu de la politique publique. Ils n'ont pas de complexes
à bénéficier de l'argent public puisqu'ils consomment et produisent (on dit
alors « qu'ils créent » !) pour montrer le droit chemin à ceux qui,
malheureux entre les malheureux, continuent de boire leur Kro devant la télé
sous-culturelle. Ils n'ont pas non plus de scrupules à s'approprier cet
argent public par rapport à tous ceux qui, loin d'ici ou tout près, mais
invisibles, n'ont pas de « culture » puisque leur vie se limite à survivre
dans un univers hostile et déclassé. Pour eux, la politique culturelle
(pourtant publique) n'a même pas repéré qu'ils existaient et, par
conséquent, elle n'a pas à s'excuser auprès d'eux de négliger leurs
pratiques symboliques.

Il faut rompre avec ce positionnement où la politique publique est
appropriée par des minoritaires qui parlent, sans mandat ni raison, au nom
de tous les autres.

Militons pour que la politique culturelle soit attentive à la diversité des
pratiques culturelles et évalue sérieusement leur sens dans le contexte de
la démocratie. Militons plus encore pour que la politique artistique s'
organise autour des pratiques symboliques changeantes, mutantes ou
traversières, au-delà du chemin tracé par les cultures en place. Loin des
privilèges ou des minorités, réclamons comme pour le commerce équitable que
tous les producteurs d'actifs bouleversements symboliques soient intégrés à
la politique publique des arts. Défendons que soit inscrit dans l'espace
public, une vraie politique des « ARTS EQUITABLES », comme nouvel horizon de
légitimité de l'action publique mondiale en matière artistique. Beau combat
où la vie des symboliques ne s'arrêtera pas aux seuls privilégiés de nos
sociétés développées. Mais vous allez voir que beaucoup ne vont rien
comprendre à cette phrase et vont répandre qu'il n'est pas question de
défendre « l'égalité de tous les arts ». Pas de doute, la politique
culturelle publique va bien être victime de sa propre stupidité !!!!!
Résistons à la sclérose des neurones !!! Soignons aux explosions symboliques
!!! La suite du diagnostic à la prochaine réduction des budgets culturels.
Ensuite, on causera remèdes, s'il n'est pas trop tard !!

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