David Christoffel on Thu, 18 Dec 2003 19:28:07 +0100 (CET)


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[nettime-fr] Trans. : forward n°171


-----Message d'origine-----
De : David Christoffel [mailto:david.christoffel@free.fr]
Envoyé : jeudi 18 décembre 2003 18:17
Importance : que trop relative
Objet : forward n°171


http://tija.free.fr/christophefiat/ritournelles/revolution_electronique.mov

J'ai réécouté : « la révolution électronique c'est quand les mots sont des
électrons », « les mots qui sont des électrons dans la révolution
électronique sont des armes », « il y a plusieurs armes électroniques », «
première arme le mot passe-montagne est une arme électronique », « deuxième
arme le mot cartouchière est une arme électronique »

et Philippe d'ajouter : « Cela peut passer par » Alors que Philippe
d'ajouter « Cela ne passera par » et il est vrai et il m'a semblé qu'il y
avait des mots moins armeux depuis que vous les oxydez comme ça fumer
provoquant le cancer, si la poésie provoque le cancer, alors suffit-il de la
fumée pour faire de la poésie alors que la fumée n’est pas nécessaire pour
faire plaisir parce que la fumée ne fait pas ce qu’elle fait à chaque fois
et comme il ne faut rien lui demander, il est vrai que la poésie non plus.
Je dois te dire que j’aime bien quand la poésie est comme ça. Sinon, cela m’
ennuierait beaucoup de dire du bien avec la poésie. Tu sais, « Cela peut
passer par », ça me fait la connotation d'un vocable programmatique,
idéaliste à cause d’une part l’autre part voulant que ce qui passe n’est pas
ce qui passe à cause d’une prééminence plutôt ontologique du passé sur le
passant, cela gâte sévèrement, oui, un peu d’idéologie sur le bord. Et puis,
pour ce qui est de Michel, ça me fait penser qu’il préférait le Sida au
cancer, parce qu’une maladie peut toujours exciter les midinettes, c’est
quand même à condition de choisir la plus chère en métaphores, sinon c’est
vrai que ça n’a rien de très vaillant. Pour le coup, c’est embêtant parce
que j’ai l’impression que j’ai beaucoup d’amis qui veulent être cancérigènes
alors que je trouve le malsain de Michel plus estimable que la saleté
brandouillée de cette manière là. Mais, je crois qu’elle s’appelle
Françoise, je ne suis pas très sûre, elle a connu Michel, je crois qu’il ne
disait pas le Sida, il en était même assez fier parce que c’était le cancer
des homosexuels, à ce qu'on dit, même le cancer n'est pas un modèle
philosophique si l'environnemental y peut quelque chose depuis les dernières
études, alors le paradigmatique suffirait d'Epictète pour y subvenir. Les
stoïciens n’étaient pas très urbains, là-dessus, ils étaient tous assez
puristes, ils en étaient même un peu obsessionnels. Mais il ne faut pas voir
son cancer par le petit bout de la lorgnette, Philippe dit que ça ne passe
pas par là, c’est peut-être pour ça que la prévention veut bien nous y
mettre, alors que la lorgnette est le bio de la nouvelle donne critique,
là-dessus, Michel n’était pas retors…
En fait, je trouve que c’est presque plus drôle quand Félix prend la
pianiste du dimanche pour exemple de trou noir.

(c) David Christoffel


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