Magda Danysz Gallery on Mon, 7 Oct 2013 19:46:03 +0200 (CEST)


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<nettime-ann> INVITATION - L'ATLAS - SOLO SHOW IN PARIS


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   Vernissage / Opening
    Sam./Sat. 12 Oct
    78 rue Amelot
    Paris 11
    Métro :
    St-Sebastien-Froissart

IN THE MEANTIME
IN SHANGHAI

PRUNE NOURRY
TERRACOTTA DAUGHTERS
INVITATION
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L'ATLAS
EXTRACTIONS


VERNISSAGE OPENING

LE SAMEDI 12 OCTOBRE DE 18H À 21H 
ON SATURDAY, OCTOBER 12TH FROM 6 TO 9PM

GALERIE MAGDA DANYSZ - PARIS


Videoinvitation
Video-Invitation Click Here
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VERNISSAGE 12 OCT 2013 / 18-21H
EXPOSITION DU 12 OCT AU 9 NOV 2013
GALERIE MAGDA DANYSZ 78 RUE AMELOT PARIS 11EME


OPENING OCT 12TH, 2013 / 6-9PM
SHOW FROM OCT 12TH TO NOV 9TH, 2013
MAGDA DANYSZ GALLERY 78 RUE AMELOT PARIS 11


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ARTIST'S STATMENT
EXTRACTIONS

Depuis plusieurs années, je m’efforce de remplir l’espace de mes toiles en jouant sur l’équilibre entre le plein et le vide − j’avais été d’abord inspiré par les proportions calligraphiques orientales, où le blanc prend les trois quarts de l’espace, pour un quart de noir. Puis, dans mes tableaux, le noir et le blanc se sont ajustés pour prendre la moitié de l’espace chacun, ainsi l’œil est doublement sollicité essayant de lire à la fois le plein et le vide. C’est pour cette raison que mes peintures étaient à cette étape hybrides : elles appartiennent à la fois à l’histoire de la calligraphie et à celle de l’art cinétique.

J’ai par la suite tramé ce plein et ce vide avec des grilles de carrés afin de brouiller la lisibilité du mot et, parallèlement, d’augmenter la vibration rétinienne. Avec du recul ou par l’intermédiaire de la photographie, l’œil voit apparaître l’idéogramme qui, selon la structure formelle récurrente de mon nom, perdure.

Je joue sur une persistance structurelle mentale afin que l’œil du spectateur, d’une toile à l’autre, voie apparaître le motif par superposition mnémonique d’une forme similaire.

À cela j’ai ajouté les différentes valeurs de gris pour casser la platitude souvent infligée par l’utilisation exclusive du noir et blanc, le gris vient adoucir l’effet cinétique en accentuant le volume spatial de la peinture.

Enfin, en réalisant ces séries, je me suis aperçu que les étapes nécessaires à la fabrication de mes cryptogrammes étaient souvent plus riches, plus complexes et plus universelles, par leur abstraction, que l’idée finale que j’avais du tableau.

C’est pour cette raison que j’ai décidé d’isoler certaines de ces étapes pour les présenter en tant qu’œuvres finales.

Dans le même état d’esprit, j’ai retiré les lettres de mon nom, ne laissant ainsi que les deux grilles de carrés dont est extrait la forme du cryptogramme; ne pouvant aller plus loin dans le travail du plein, je travaille à présent par soustraction, pour retrouver du vide.

Les études des lignes de force de mes cryptogrammes tracés au feutre noir sur des grilles sérigraphiées sont également un pas dans cette direction.

En faisant disparaître mon nom, j’abandonne l’esprit narcissique du graffiti au profit d’une œuvre basée sur l’abstraction géométrique minimale.

Voilà de quelle manière j’ai méticuleusement amené ma peinture de la calligraphie à l’abstraction.

L’Atlas.

Paris Septembre 2013.


For several years, I've been trying to fill the space of my paintings playing on the balance between full and empty. I was first inspired by the oriental calligraphic proportions, where white takes three quarters of the space and black one quarter. Then black and white were adjusted to take each half of the space in my paintings. The eye is then asked to read both the full and the empty. It is for this reason that my paintings were at that stage hybrid : they belang to both the history of calligraphy and the kinetic art .

I subsequently screened the full and the void with square grids to blur the readability of the word and, in parallel, to increase the retinal vibration. With hindsight or through photography, the eye sees the ideogram appear and remain, according to the recurring formal structure of my name written this way.

I play on mental structural persistence so from one canvas to another that the eye sees the pattern by superimposing a similar mnemonic form .

To this I added different shades of gray to break the flatness often inflicted by the exclusive use of black and white. Gray softens the kinetic effect by increasing the spatial volume of the paint.

Finally I realized when
making my cryptograms that the steps were often richer, more complex and universal in their abstraction, than the final idea I had initially.

It is for this reason that I decided to isolate some of these steps and present them as final works.

In the same spirit, I took away the letters of my name, leaving only two square grids extracted form the ciphertext. I can not go further in the work of the full. I work now by subtraction, to recover the void.

Studies on paper of my cryptograms in black marker on screen-printed grilles are also a step in this direction.

By removing my name, I give away the narcissistic spirit of graffiti in favor of a work based on minimum geometric abstraction.

This is how I brought my painting from meticulous calligraphy to abstraction.

L'Atlas

September 2013

L'Atlas Work in progress
L'Atlas, work in progress view from the studio, photo credit Stéphane Bisseuil



L'Atlas work in progress
L'Atlas, work in progress view from the studio, photo credit Stéphane Bisseuil



   
       
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